L’écriture architecturale propose une certaine continuité du passé, la dominante de pierre comme matériau principal y est maintenue. Pour assurer la transition entre la façade ancienne ravalée et le calepinage contemporain de l’extension, un moucharabieh en pierres vient accompagner l’insertion des deux lucarnes du début 19ème dont l’élancement y est magnifié. Rien ne vient perturber cette composition où s’y dessinent de façon volontairement aléatoire les assises de pierre. Complétant les deux niveaux de surélévation en pierre autoportante, deux niveaux, supportant une finition zinc clair, viennent s’inscrire en retrait d’un nu de façade qui ne dévoile pas les deux terrasses délimitant respectivement les 5ème et 6ème étages, lesquelles assurent une vue imprenable sur le port de la Lune, les toits de Bordeaux, le pont Chaban-Delmas et la Garonne.